En cette fin d'année scolaire, toute l'équipe du SNALC POITIERS vous souhaite de bonnes vaances bien méritées après les derniers oraux du bac pour certains.

N'oubliez pas que vous êtes toujours des militants et parlez des futures élections à tous les collègues que vous pourrez rencontrer

                                                       CE VOTE SERA VITAL POUR NOUS!

ET ENCORE BONNES VACANCES!

Les délires du rapport Attali n'ont pas fini de nous inquiéter ou de nous faire rire (voir nouvelle precédente; à vous de juger!

LES CONSEILLEURS NE SERONT PAS LES PAYEURS.

Le SNALC-CSEN, second syndicat le plus représenté de l’enseignement secondaire, trouve de plus en plus inquiétants les projets que les conseilleurs de tous ordres proposent au Ministre de l’Education nationale.

Le dernier en date, que l’ex-conseiller de la candidate malheureuse à l’investiture suprême a dû retrouver dans ses cartons de campagne, dépasse vraiment les bornes : en proposant l’évaluation des professeurs par les élèves, monsieur ATTALI exauce à la fois le rêve des inconditionnels du système éducatif anglo-saxon, et celui, démagogique et revanchard, d’une société qui rêve de croquer de l’enseignant. A écouter sa base, le SNALC-CSEN émet par ailleurs quelques doutes sur l’objectivité de cette future notation…

Le SNALC-CSEN s’inquiète sérieusement de voir Xavier DARCOS, estimé pour ses compétences et reconnu par l’ensemble de la profession lors de sa prise de fonction, assailli de préceptes dits novateurs délivrés par des incompétents, qui serrent la main à gauche et tendent la sébile à droite.

Paris le 25 janvier 2008

Le rapport Attali comme le constate le SNALC est attristant par son manque d'idées novatrices et la reprise de poncifs éculés présentés comme des recettes miracles! Est-ce une tragédie? et Racine se serait-il trompé d'orthographe? Non c'est plutôt comique tellement c'est gros!

RIDICULE ET AFFLIGEANT.

Le SNALC-CSEN, second syndicat le plus représenté de l’enseignement secondaire, considère les propositions du rapport ATTALI relatives à l’école comme une accumulation des poncifs les plus éculés du prêt à penser pédagogiquement correct.

Outre des recommandations portant sur des réformes déjà effectuées (carte scolaire…), l’auteur du rapport semble voir de grandes nouveautés dans des considérations aussi recuites que l’autonomie de l’établissement, l’inutilité prétendue des redoublements ou l’introduction de l’informatique dans le socle fondamental. On ne peut que s’étonner du retentissement qu’un tel tissu de lieux communs semble avoir dans le monde médiatique, lors même que ces sujets sont débattus au sein de l’école depuis plusieurs décennies.

Le SNALC-CSEN remarque que les préconisations de Monsieur ATTALI sur le socle fondamental mêlent de manière embrouillée des notions que toute réflexion informée conduit logiquement à distinguer. La volonté de considérer les « aptitudes non académiques (sic) ou le « développement de la créativité » comme des matières évaluables conduirait inexorablement à un nouveau recul des compétences des élèves, lors même que le rapport prétend dénoncer nos piètres performances scolaires.

A force de contradictions et de formulations ampoulées, les propositions éducatives du rapport ATTALI méritent donc de se voir classées au registre des égarements inutiles. Le SNALC-CSEN suggère à Monsieur ATTALI de rejoindre au plus vite la commission POCHARD, où il trouvera sans doute un environnement favorable à sa volonté de démanteler la transmission du savoir.

La perversion intellectuelle des thuriféraires des institutions est telle qu'elle a amené le SNALC à réagir par le communiqué de presse suivant:

COMMUNIQUEDE PRESSE

PERSEVERARE DIABOLICUM

Le SNALC-CSEN considère avec la plus extrême perplexité les conclusions du colloque organisépar l'Association Française des Administrateurs de l'Education surle thème: « le collège unique a-t'il échoué? »

Le SNALC-CSEN s'interroge,en effet, sur la nature de structures mentales qui conduisent à vouloir à tout prix rendre pérenne une structure considérée comme « le maillon faible de notre système éducatif ». Serait-ce dans le but d'amplifier les échecs de l'Education Nationale?

Le SNALC-CSEN s'étonne d'entendre affirmer que le « collège unique a été construit en fonction du lycée », lors même qu'il est de notoriété qu'un nombre important d'élèves parvient en classe de seconde sans disposer des connaissances requises pour y réussir.

Le SNALC-CSEN s'étonne qu'une fois de plus des « spécialistes » présentent comme novatrices des idées aussi réchauffées que la remise en cause de l'identité disciplinaire ou se complaisent, une énième fois, à dénoncer l'incompétence des professeurs face à l'hétérogénéité des classes.

Le SNALC-CSEN ne consentira à prendre au sérieux les cogitations de ces spécialistes que le jour où ces derniers seront eux-mêmes confrontés, face aux élèves, aux désastres que leurs conceptions idéologiques ont engendrés...

Paris, le 15 janvier 2008

Contact: Annette TAFFIN06 61 12 07 85

Notre President (pas Bernard Kuntz, l'autre) parle beaucoup de travail et de mérite. Au SNALC nous sommes d'accord mais justement.....

COMMUNIQUE DE PRESSE

Travail-Mérite-Effort

Le SNALC-CSEN deuxième syndicat le plus représenté chez les professeurs, prend acte de la volonté, affirmée ce jour par le Président de la République, de promouvoir le travail, le mérite et l'effort pour transformer la société française.

Cependant, le SNALC-CSEN considère, pour voir se concrétiser cette volonté, que son exécution doit avant tout s'appliquer à l'Ecole Républicaine.

C'est pourquoi le SNALC-CSEN demande une fois de plus au Président et à son gouvernement :

- de mettre fin au passage automatique dans la classe supérieure, qui place sur le même plan celui qui travaille et celui qui ne travaille pas.

- de réformer en profondeur le collège unique, dont les structures mêmes s'opposent à toute forme de mérite, et de diversifier les parcours scolaires.

- de garantir un niveau réel au baccalauréat et auxdiplômes délivrés par l'Education Nationale, seule manière démocratique de récompenser les efforts des élèves.

Le SNALC-CSEN considère qu'il n'est pas possible de récompenser les efforts, le mérite, le travail des professeurs sans encourager les élèves aux mêmes vertus.

Les engagements du Président de la République ne pourront être tenus qu'en rompant définitivement avec l'égalitarisme niveleur et la baisse des exigences qui sévissent depuis trop longtemps au sein de l'Education Nationale.

Paris, le 17 janvier 2008